Louise Devillers

Dauphine Culture met régulièrement en lumière le parcours, le projet, ou la structure d’ancien·nes du réseau. En octobre 2024, nous vous présentons Louise Devillers, issue de la formation continue 2023.

Pourquoi avoir choisi le Master Management des organisations culturelles ?

Je travaillais à l’époque au service communication de la formation continue de l’Université Paris Dauphine – PSL. Je cherchais alors depuis quelques mois un poste similaire dans le secteur culturel. J’enchaînais les entretiens mais ceux-ci se concluaient toujours par le même message de refus : vous ne venez pas du secteur culturel, vous n’en saisissez donc probablement pas les réalités et enjeux . 

En entretien annuel, j’ai parlé à ma responsable de mon envie de quitter Dauphine pour rejoindre une structure culturelle.

Faisant déjà face à cette période à de nombreux départs, mes responsables m’ont proposé de suivre le Master Management des organisations culturelles (MMOC), que je connaissais bien puisqu’il faisait partie de mon portefeuille de formations, en échange de quoi je restais un an et demi de plus sur mon poste. J’ai bien sûr accepté sans hésitation ! J’avais eu l’occasion de me dire à de nombreuses reprises que si je devais suivre l’une des formations de mon portefeuille communication, ce serait le MMOC.

Avant que je passe l’entretien, il a d’abord fallu régler quelques aspects administratifs. En raison de mon âge, j’avais à ce moment 27 ans, on m’a proposé de le suivre en formation initiale. Ce que j’ai refusé, car le format était moins adapté à la tenue de mon poste en parallèle, et parce que je souhaitais partager cette expérience avec des personnes en poste, qui pouvaient me donner une idée des enjeux quotidiens dès le premier jour. 

Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ? Pouvez-vous nous parler du poste que vous occupez actuellement ?

Suite au Master, j’ai repris mes recherches et ai trouvé en deux mois ce que j’avais cherché pendant un an avant ma formation. Certainement car je me sentais moi-même plus légitime, mais aussi car il y avait cette ligne supplémentaire sur mon CV, Master Management des organisations culturelles à l’Université Paris Dauphine – PSL . Le Master m’avait aussi permis, dès mon année de formation, de siéger au Conseil d’Administration de Dauphine Culture, l’association des actuel·les et ancien·nes du MMOC. L’année qui a suivi la formation, j’ai participé à l’organisation des Journées du Management Culturel (JMC), l’événement annuel de l’association. 

En entretien, j’ai croisé des employeur•euses qui avaient eux ou elles-mêmes suivi ce Master, d’autres qui avaient beaucoup apprécié les JMC auxquelles elles et ils étaient allé·es…

Je suis, depuis mars 2024, chargée de communication digitale à l’Académie Fratellini, l’une des trois écoles supérieures des arts du cirque, également école amateur, lieu de création et diffusion de spectacles de cirque. Je gère tout ce qui a trait au numérique : le site et ses évolutions, la newsletter et sa base de données, les réseaux sociaux…

Au-delà de ces aspects professionnels, le MMOC m’a permis de rencontrer des personnes formidables.

En février 2024, je me suis présentée au bureau de Dauphine Culture, aux côtés d’autres ancien•nes de ma promotion. Nous mettons en contact candidat·es, étudiant·es et professionnel·les du secteur, nous organisons des événements, notamment les Journées du Management Culturel, nous tissons des partenariats comme celui avec le musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui nous donne l’opportunité pour de très faibles tarifs de bénéficier de visites guidées et de rencontres professionnelles…

En un mot, nous essayons de faire vivre le réseau et de faciliter les échanges et opportunités professionnel·les !

En parallèle, je suis chroniqueuse sur un podcast amateur cinéma, 24 images seconde !

Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?

Être flexible, les idées naissent sans crier gare et évoluent très rapidement, il faut donc savoir changer d’avis, et être ok avec le fait de pas mal se déplacer !

Être efficace, savoir gérer son temps, sans quoi on se laisse facilement déborder par les évolutions et notifications incessantes des outils digitaux.

Savoir (et aimer !) écouter les gens raconter leurs histoires mais aussi savoir (et aimer toujours) raconter des histoires.

Photo © Inside Betty