« Le Master Dauphine m’a beaucoup apporté ! »
En 2016, Dauphine Culture s’est associée à Coulisses, la revue pratique de la production artistique, pour célébrer le 30e anniversaire du Master Management des organisations culturelles et réaliser une série de portraits d’anciens. Helena De Winter, secrétaire exécutive au Réseau Européen de Musique Ancienne, nous parle de son parcours.
Vous faites partie de la promotion 2012/2013. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’intégrer cette formation ?
Déjà, à l’origine, j’ai une formation universitaire généraliste, en histoire principalement. J’ai ensuite été amenée à travailler pour le Pôle France de l’Université de la Sarre en Allemagne, puis durant trois ans pour l’European Union Baroque Orchestra. J’avais de nombreuses missions : la diffusion (vente de concerts, relations avec programmateurs…), la production (organisation et accompagnement lors des tournées de concerts…), la communication (relations presse, gestion du site internet…). Une expérience très enrichissante, basée à Oxford, puisqu’elle consistait à permettre à de jeunes musiciens de toute l’Europe de participer à des concerts sous la direction de chefs d’orchestre reconnus.
Puis, lorsque l’on m’a proposé un poste de secrétaire exécutive au sein du Réseau Européen de Musique Ancienne (REMA), je suis rentrée en France. Avec cet emploi venaient de nombreuses responsabilités ; or, il s’agissait de mon premier poste en France. J’avais donc quelques lacunes, notamment en matière de gestion administrative, de gestion des contrats, de demande de subventions… C’est pourquoi j’ai postulé au Master.
Vous connaissiez déjà cette formation ?
Oui, bien sûr. Dans le métier, elle a une excellente réputation. Le principal avantage de ce Master, c’est qu’il fonctionne sur le principe de la formation continue. Je pouvais donc travailler 4 jours au sein du REMA, puis être en cours pendant 2 jours. Il faut le dire : c’était très intense, mais cela en valait la peine !
Qu’avez-vous pensé de ce Master ?
Déjà, j’ai énormément apprécié la qualité des intervenants. Je pense par exemple à Christophe Monin — à l’époque directeur de la communication du Louvre —, qui était chargé de nous enseigner le marketing. Ou aux relations internationales, qui nous étaient apprises par André Ladousse, ancien Inspecteur général honoraire des affaires culturelles pour le Ministère de la Culture et de la Communication. Bref, nos intervenants savaient de quoi ils parlaient ! Par conséquent, nous trouvions vite des applications concrètes dans nos quotidiens professionnels. À ce titre, j’estime que le Master Dauphine m’a beaucoup apporté. Je dirai aussi que l’ambiance était très bonne au sein de la promotion. Ce qui ne gâche rien !
Le Master vous a donc été utile dans votre vie professionnelle ?
Absolument. Il m’a permis d’être beaucoup plus précise dans mon travail. Avec ce que j’ai appris durant la formation, j’ai notamment pu solliciter et obtenir d’importantes subventions européennes pour le Réseau Européen de Musique Ancienne. Et d’une manière générale, le Master, son réseau et ses enseignements m’ont aidée à avoir plus d’assurance dans ce que j’accomplis au quotidien !
Portrait réalisé par Coulisses en décembre 2015.