Portraits de diplômés

Pourquoi avoir choisi le master Management des Organisations Culturelles de Dauphine ?

Pour les contenus de la formations qui correspondaient à mes attentes et mes besoins en 2007. L’organisation de la formation continue sur deux jours par semaines me permettait également de poursuivre mon activité professionnelle (direction d’une compagnie de théâtre) intégralement même si ce fut une année très dense en combinant formation + activité pro. Enfin ce master qui fut le premier dans notre domaine est aussi le plus connu et le plus reconnu. Il apporte ainsi un bonne dynamique en terme de recherche d’emploi.

Quel a été l’impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?

Précisément c’est à l’issue du master que j’ai pu prétendre à un poste d’administrateur dans un théâtre (Le Salmanazar, scène conventionnée d’Épernay) 6 mois après l’obtention du diplôme, alors que mes candidatures antérieures étaient restées infructueuses. Les compétences acquises m’ont permis aussi d’être plus pertinent lors des entretiens et de démontrer mes compétences.

4 ans plus tard je prenais la direction d’un établissement ce qui était mon objectif. Là encore je pense que le diplôme de Dauphine a constitué une plus-value qui a rassuré les recruteurs.

Dans l’exercice de ces deux postes, les connaissances acquises et les compétences développées me sont toujours précieuses en ce qui concerne la compatibilité, l’analyse financière et la veille juridique.

Pouvez-vous parler du poste que vous occupez actuellement ?

J’assure la direction générale et artistique du Théâtre de Rungis (Établissement Public Industriel et Commercial), qui est un théâtre de ville fortement impliqué dans l’accompagnement d’équipes artistiques en création. J’anime une équipe de 16 personnes réparties en trois services : administration, relations publiques & communication, technique. Notre établissement est très actif au sein des réseaux artistiques (Groupe des 20 Théâtres en Île-de-France, CirquÉvolution, Territoires de cirque) et professionnels (Syndicat National des Scène Publiques, Comité National des EPCC). Je suis président de La Briqueterie, Centre de Développement Chorégraphique National du Val de Marne. Le Théâtre de Rungis est financé par la Ville de Rungis, le Département du Val-de-Marne, la Région Île-de-France, le Ministère de la Culture et l’Office National de Diffusion Artistique. Nous bénéficions de financements privés du Groupe ICADE.

Nous sommes régulièrement partenaires de festivals : Festival d’Automne, Festi’Val de Marne, Biennale de la Danse du Val de Marne, Théâtrales Charles Dullin.

Ce poste est passionnant car il comporte des dimensions variées : direction artistique, management d’équipe et conduite de projet, enjeux de politiques publiques, travail en réseau à l’échelle régionale et nationale.

Pourquoi avoir choisi de travailler au Théâtre de Rungis, quelles sont les particularités qui ont motivé votre intérêt ?

C’est un théâtre qui est historiquement engagé dans la création contemporaine (J’y avais découvert Olivier Py en 1992 !). Avant mon arrivée ce théâtre était déjà reconnu en termes de repérage et de diffusion. J’y ai développé de manière très importante l’accompagnement des équipes en résidence et en création notamment dans les domaines du cirque et du théâtre contemporain. Ces résidences se font le plus généralement dans la durée. Nous avons depuis un an inscrit l’éco-responsabilité au cœur de notre action.

Pouvez-vous nous confier 3 compétences incontournables pour exercer votre métier ?  

1. La capacité à fédérer une équipe autour d’un projet,
2. La capacité à convaincre les différents partenaires publics de la pertinence et de la qualité des actions développées,
3. La capacité à inscrire le projet artistique et culturel sur un territoire, en direction de la population, avec des artistes associés.